Le Mirage 2000 ait été choisi en décembre 1975 comme base du renouvellement de la flotte d'avions de combat de l'armée de l'Air française, il reste aujourd'hui encore, l'un des monoréacteurs les plus performants au monde.
Son constructeur, Dassault Aviation et ses principaux partenaires, le motoriste Snecma et le systèmier Thalès ont su le faire évoluer pour en faire un appareil de plus en plus polyvalent et toujours compétitif, comme en témoignent les succès obtenus à l'exportation.
Le Mirage 2000C, premier Mirage 2000 de série, a été livré à l'armée de l'Air Française en 1983. Depuis, ce sont 315 appareils, toutes versions confondues, qui ont été commandés par la force aérienne française dont ils constituent l'essentiel de la flotte d'avions de combat.
Au lancement du programme, l'objectif prioritaire était de doter l'armée de l'Air, au meilleur rapport coût/efficacité, d'un avion fiable et performant (notamment très manoeuvrant) pour succéder au Mirage F1 de défense aérienne, le principal souci étant alors de protéger l'espace aérien national contre une éventuelle attaque des avions du Pacte de Varsovie. Le prototype du Mirage 2000 a fait son premier vol le 10 mars 1978.
Ce chasseur à aile delta apportait d'importantes innovations : commandes de vol électriques (augmentant la manoeuvrabilité), aérodynamique plus fine et allégement structural (grâce à l'emploi de matériaux composites), ainsi qu'un nouveau radar Doppler multimode et un nouveau moteur, le M53, qui conférait pour la première fois à un chasseur français opérationnel un rapport poussée/poids supérieur à l'unité.
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