Le partage du travail peut encore évoluer, mais Lockheed Martin conserve la part du lion avec, pour l'instant, 66%. La part de Northrop Grumman s'établit à 20% et celle du britannique BAE Systems à 14%. La chaîne d'assemblage des JSF est prévue à Fort Worth au Texas, chez Lockheed Martin. Le F-35 doit d'évidence beaucoup au F-22 Raptor développé par Lockheed Martin pour l'US Air Force. Non seulement il en reprend les formes générales, mais surtout , et c'est l'un des points qui a assuré le succès de Lockheed Martin, il bénéficie de l'expérience accumulée en matière de furtivité. En particulier, contrairement au projet Boeing qui nécessitait un changement de configuration des entres d'air suivant le type de décollage, le F-35 a des entrées d'air sans séparateurs de couche limite aussi efficace à vitesse nulle qu'à Mach 2. L'autre point fort du F-35 est la très forte communité entre les trois versions, estimée entre 70% et 90% par le Pentagone. Un exploit étant donné les intérêts divergents entre les trois services américains. L'USAF exige un coût modéré, alors que les Mannes et la Royal Navy sont plus intéressés par la masse de l'avion que par son prix. A l'atterrissage vertical, le F-35 génère 165 kN de poussée ce qui lui permet de revenir se poser avec une masse de 14,5 à 15 t. |