Boeing FA-18 Hornet - Avion de combat
JSF 35 - Lockheed Martin F-35 Lightning II
Photos et illustration
Après une compétition acharnée, en novembre 1996, Lockheed Martin et Boeing étaient sélectionnés par le Pentagone pour mener à bien le programme de démonstration, cependant que McDonnell Douglas était éliminé (ce qui a sans doute pesé dans sa décision de se vendre à Boeing un an plus tard). Peu après, Lockheed Martin et Boeing recevaient des contrats sensiblement équivalents pour construire chacun des démonstrateurs des trois versions prévues par le programme JSF. C'est ainsi qu'autour des deux constructeurs se sont constituées des équipes qui ont chacune construit deux appareils, les X-32 pour Boeing et les X-35 pour Lockheed Martin (associé à Northrop Grumman). Il s'agissait grâce à ces appareils de valider les points clé du programme, c'est à dire essentiellement, les performances de base (y compris la furtivité), la communité entre les trois versions qui doit atteindre environ 80%, et l'aptitude aux opérations STOVL qui constitue de loin le défi le plus délicat. En effet, cette exigence du Marine Corps nécessite une profonde modification du système propulsif qui n'est pas sans conséquence sur la masse de l'avion. La liste des spécifications ressemble à un cauchemar : masse à vide de 10 à 12 t pour une masse maximale au décollage de 23 à 26 t, rayon d'action de 1.000 à 1.400 km selon les versions, et vitesse maximale de Mach 1,4 à Mach 1,6. Le tout assorti de coût d'acquisition très bas. Les objectifs d'origine, en dollars 1994, étaient fixés à 28 M$ pour la version terrestre, 35 M$ pour la version embarquée et 3 8 M$ pour la version STOVL des Mannes... En contrepartie, le vainqueur de cette compétition pouvait espérer produire près de 3.000 appareils pour les seuls besoins américains et de doubler la mise, ou plus, avec les marchés d'exportation.
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