Par ailleurs, le F-22 dispose de quatre points d'emport sous voilure utilisables dans les cas ou les impératifs de furtivité ne s'imposeraient pas, soit pour accrocher des armements, soit pour emporter des réservoirs supplémentaires. Sorti indemne de la vague d'annulations de programme lan
cée par le Congrès des Etats Unis en 1996 et 1997, le F-22 a tout de même réduit ses ambitions au regard des objectifs fixés lors de son lancement. Il semble aujourd'hui acquis que l'US Air Force recevra moins de 300 F-22 alors que plus de 700 étaient prévus à l'origine. C'est l'une des raisons pour lesquelles Lockheed Martin aimerait maintenant bien pouvoir vendre une version du Raptor à l'exportation. Les possibilités de vente dans le cadre des FMS (Foreign Military Sales) aux alliés les plus proches, et les plus riches, des Etats-Unis a été considérée avec le soutien de l'armée de l'Air américaine, sans résultat jusqu'ici. Dans le même temps la polémique ne faiblit pas aux Etats-Unis même. Le Congrès a limité dans un premier temps le coût total du programme à quelque 37,5 Md$. Aujourd'hui, il semble résigné à ce que la facture finale se situe plutôt autour de 43 Md$ pour un nombre d'avions qui reste un mystère. Les chiffres oscillent de 333 appareils à 248 selon les organismes, le General Accounting Office étant naturellement le plus pessimiste. |